Maladie de Cushing chez le chat

Le syndrome de Cushing chez le chat, bien que rare, provoque des déséquilibres hormonaux importants liés à une production excessive de cortisol. Ce trouble hormonal touche principalement les chats seniors et peut entraîner une prise de poids, une perte de poil ou une faiblesse musculaire progressive. Une vigilance toute particulière s’impose face à l’apparition de ces signes. Les propriétaires attentifs au bien-être de leur animal, notamment lors du choix d’une mutuelle pour chat adaptée, gagneront à bien connaître les particularités de cette affection pour repérer rapidement les premiers signes.

Définition et mécanisme d’apparition de la maladie de Cushing chez le chat

La maladie de Cushing, également appelée hypercorticisme, est une affection endocrinienne rare chez le chat, caractérisée par une production excessive de cortisol, une hormone sécrétée par les glandes surrénales. Ce déséquilibre hormonal, qui survient le plus souvent chez les chats âgés, peut concerner tous les individus, quelle que soit la race ou le sexe. L’hypercorticisme est bien connu des vétérinaires et fait partie des affections prises en charge par la plupart des assurances santé animales.

La maladie de Cushing apparaît généralement à cause d’une tumeur de l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau. Cette tumeur perturbe le fonctionnement des glandes surrénales, les poussant à produire trop de cortisol. Plus rarement, une tumeur directement de la glande surrénale peut être responsable du trouble. Enfin, une forme iatrogène existe, liée à l’administration prolongée de corticoïdes à visée thérapeutique.

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Symptômes et diagnostic de la maladie de Cushing chez le chat

Chez le chat, la maladie de Cushing s’installe progressivement, avec des signes parfois difficiles à repérer. Les signes les plus courants sont une polyurie-polydipsie, un diabète sucré difficile à équilibrer, une perte de poids malgré un appétit parfois conservé, une fragilité de la peau pouvant entraîner des déchirures, une chute de poils sans repousse et un abdomen penduleux. Le chat se toilette moins, peut avoir des vomissements et des diarrhées, et montre une fatigue importante. Ces symptômes, bien que caractéristiques, peuvent parfois passer inaperçus ou être confondus avec d’autres maladies, ce qui complique leur identification.

Le diagnostic de la maladie de Cushing s’appuie sur plusieurs examens vétérinaires. Après un examen clinique, le vétérinaire peut prescrire des analyses sanguines, un dosage de la glycémie, des tests hormonaux (stimulation ou freination), ainsi qu’une échographie ou un scanner pour explorer les glandes surrénales. Grâce à tous ces examens, le vétérinaire peut poser un diagnostic précis et proposer le traitement le plus adapté.

Traitement et prévention de la maladie de Cushing chez le chat

Pour soigner un chat atteint de la maladie de Cushing, tout dépend de l’origine du problème. En cas de forme hypophysaire, la chirurgie (surrénalectomie bilatérale) ou la radiothérapie sont les options privilégiées. Pour les tumeurs surrénaliennes, l’ablation chirurgicale de la tumeur est recommandée si celle-ci n’est pas invasive ou métastasée. Les traitements médicamenteux peuvent être envisagés, mais ils ne sont utilisés qu’en dernier recours chez le chat en raison de leur sensibilité. Un suivi vétérinaire régulier est nécessaire. Comme ces soins peuvent représenter un budget conséquent, une assurance santé pour animaux peut se révéler très utile.

Prévenir la maladie de Cushing chez le chat n’est pas simple, car aucune méthode ne permet de l’empêcher totalement. Surveiller régulièrement la santé de son chat, éviter l’administration prolongée de corticoïdes sans suivi médical et consulter rapidement un vétérinaire en cas de symptômes inhabituels constituent les meilleurs moyens de limiter les complications et les récidives.

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