L’hépatite de Rubarth, ou hépatite contagieuse canine

Lorsque nos compagnons à quatre pattes sont malades, il est naturel de vouloir comprendre ce qui leur arrive. Ce guide a pour but de vous éclairer sur l’hépatite de Rubarth chez le chien, une affection spécifique touchant principalement le foie. Il vous aidera à mieux saisir la transmission du virus, son mécanisme d’apparition et les symptômes couramment observés. Vous découvrirez également comment se fait le diagnostic, et quelles sont les options thérapeutiques disponibles pour gérer cette maladie. Enfin, nous aborderons des mesures préventives clés afin de protéger au mieux votre ami canin contre cette maladie.

Définition : une maladie virale contagieuse

L’hépatite de Rubarth, aussi connue sous le nom d’hépatite contagieuse canine, est une maladie virale qui affecte principalement le foie des chiens. Elle tire son nom du vétérinaire suédois qui l’a identifiée pour la première fois. Le virus responsable appartient à la famille des adénovirus et se transmet généralement par contact avec les urines, les selles ou la salive d’un chien contaminé. Il s’agit d’une affection spécifique aux chiens, elle ne touche pas les autres animaux ni même l’homme.

Pathogénie de l’hépatite de Rubarth

L’hépatite de Rubarth est causée par l’Adénovirus Canin de Type 1 (CAV-1). Ce micro-organisme infecte les cellules du foie, provoquant une inflammation et un dysfonctionnement hépatique. La transmission du virus se fait par exposition aux sécrétions corporelles d’un chien infecté, comme l’urine ou la salive. Une fois dans le corps du nouvel hôte, le CAV-1 se multiplie rapidement et commence à attaquer le tissu hépatique, déclenchant ainsi la maladie. La sévérité de l’hépatite de Rubarth varie en fonction de plusieurs facteurs dont notamment l’état général de santé du chien avant infection et son système immunitaire.

Symptômes : les signes d’un foie malade

Les symptômes de l’hépatite de Rubarth peuvent varier d’un chien à un autre, mais certains signes sont généralement observables. Le chien peut présenter une perte d’appétit accompagnée par des vomissements et une diarrhée. Une fièvre élevée est souvent constatée, ainsi qu’une fatigue inhabituelle ou une léthargie marquée. L’animal peut aussi avoir les muqueuses jaunes (yeux, intérieur des babines), cette jaunisse étant provoquée par le dysfonctionnement du foie. Dans certains cas, on observe également des saignements spontanés ou encore la présence de bleus sur le corps du chien, liés à des troubles de la coagulation sanguine.

Diagnostic

L’examen clinique complet du chien est la première étape du vétérinaire pour diagnostiquer l’hépatite de Rubarth. Des tests sanguins pour évaluer la fonction hépatique de l’animal peuvent être recommandés. Une élévation des enzymes hépatiques, signe d’une inflammation ou d’un dommage au foie, peut être révélée par ces tests.

Un test dit « ELISA », effectué sur un prélèvement sanguin, permet de détecter la présence d’anticorps contre le virus CAV-1 dans le sang du chien, confirmant ainsi l’infection. Pour confirmer le diagnostic et évaluer l’étendue des dommages causés par le virus, une biopsie du foie peut être nécessaire.

Avant de poser un diagnostic définitif, le vétérinaire prendra en compte tous les résultats des examens complémentaires, ainsi que les symptômes présentés par le chien. Ces informations combinées aideront à déterminer si votre animal est atteint d’hépatite de Rubarth, ou si ses symptômes sont dus à une autre affection hépatique.

Traitements de l’hépatite de Rubarth : soutien et gestion des symptômes

Lorsqu’un chien est diagnostiqué avec l’hépatite de Rubarth, le traitement se concentre sur la gestion des symptômes et le soutien du système immunitaire de l’animal. Il n’existe pas de remède spécifique pour éliminer le virus CAV-1 une fois qu’il a infecté un animal. Le vétérinaire peut recommander une hospitalisation si les symptômes sont sévères, ou si le chien a besoin d’une surveillance constante.

Le premier objectif du traitement est généralement de stabiliser l’état général du chien en contrôlant les vomissements et la diarrhée, qui peuvent conduire à une déshydratation rapide. Des fluides intraveineux peuvent être administrés pour réhydrater l’animal et fournir des nutriments essentiels que celui-ci pourrait avoir perdus à cause des troubles digestifs.

Les médicaments anti-nauséeux peuvent également être prescrits pour aider à contrôler les vomissements. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’utiliser des médicaments qui protègent ou favorisent la guérison du foie. Ces derniers comprennent souvent des antioxydants comme la vitamine E ou de la S-Adénosylméthionine (SAMe) qui contribuent à réduire l’inflammation hépatique et améliorer sa fonction. La fièvre associée à l’hépatite de Rubarth peut souvent être gérée avec des médicaments antipyrétiques sous supervision vétérinaire. Les animaux atteints d’hémorragies spontanées nécessitent un suivi attentif car cela peut indiquer un trouble grave de la coagulation sanguine. Le vétérinaire peut recommander des transfusions de sang ou de plasma dans ces situations.

Le repos est un aspect important du rétablissement d’un chien atteint d’hépatite de Rubarth. Les animaux malades doivent être gardés au calme et confortables, avec une alimentation adéquate pour soutenir leur système immunitaire pendant qu’ils combattent l’infection.

Enfin, il faut noter que le virus CAV-1 reste présent dans l’urine du chien jusqu’à six mois après la guérison. Il est donc essentiel de nettoyer soigneusement les zones où le chien a uriné pour éviter une possible contamination à d’autres chiens.

Il convient toujours de consulter un professionnel vétérinaire si vous suspectez que votre animal souffre d’une maladie comme l’hépatite de Rubarth. Seul un spécialiste peut fournir les conseils appropriés en matière de traitement et prendre en charge efficacement la santé de votre compagnon à quatre pattes.

Prévention de l’hépatite de Rubarth : la vaccination en première ligne

La prévention de l’hépatite de Rubarth repose principalement sur la vaccination. C’est une mesure efficace pour protéger votre chien contre cette maladie. Le vaccin contre le virus CAV-2 est couramment utilisé et offre également une protection croisée contre le CAV-1, responsable de l’hépatite de Rubarth. Il est généralement inclus dans les vaccins combinés administrés aux chiots. Le calendrier des vaccinations doit être établi en collaboration avec votre vétérinaire, qui prendra en compte l’âge du chiot, son état général de santé et son environnement pour déterminer le meilleur moment pour commencer les injections. Généralement, la première dose du vaccin est administrée à partir de six semaines d’âge, suivie par des rappels réguliers tout au long de la vie du chien.

En plus de la vaccination, il est recommandé d’éviter autant que possible les contacts directs entre votre animal et un autre chien dont vous savez qu’il a été infecté par le virus CAV-1, jusqu’à ce que celui-ci soit complètement guéri. Rappelons-le : même après sa guérison, un chien peut continuer à excréter le virus dans ses urines pendant plusieurs mois ; il faut donc nettoyer soigneusement toutes les zones où un tel animal a uriné afin d’éliminer toute trace du virus. Il convient aussi d’éviter que votre compagnon n’entre en contact avec des objets potentiellement contaminés, comme des gamelles ou jouets ayant appartenu à un animal malade, sans désinfection préalable.

Par ailleurs, une alimentation équilibrée et un mode de vie sain contribuent à renforcer le système immunitaire du chien, ce qui peut l’aider à mieux résister en cas d’exposition au virus.

Le forfait Prévention de Goodflair : vous êtes couverts

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En ce qui concerne l’hépatite de Rubarth, il est important de noter que cette maladie infectieuse peut généralement être évitée grâce à un programme régulier de vaccination. Ces vaccins sont inclus dans le cadre du forfait Prévention offert par Goodflair.

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