Carcinome à cellules squameuses chez le chat

Les chats à pelage non pigmenté sont particulièrement touchés par le carcinome à cellules squameuses. Ce type de cancer se développe principalement sur les zones exposées au soleil, comme les oreilles, la truffe et les paupières. Les chats âgés de 10 à 12 ans sont les plus à risque. Chez ces félins sensibles, les rayons ultraviolets du soleil endommagent l’ADN des cellules cutanées, entraînant ainsi la formation de lésions précancéreuses. Face à cette maladie, une prise en charge rapide stoppe l’évolution des lésions et prévient l’aggravation. Limiter l’exposition des chats au soleil contribue à diminuer les risques, tout comme choisir une assurance santé pour chat qui vous couvre bien.

Le carcinome à cellules squameuses chez le chat : définition et mécanisme d’apparition

Le carcinome à cellules squameuses, qu’on appelle aussi carcinome épidermoïde, est une forme de cancer qui touche la peau des chats. Il se développe dans la couche superficielle de la peau. Il représente environ 15 % des tumeurs cutanées chez le chat, se classant comme le troisième cancer de la peau le plus fréquent chez ces animaux. Ce cancer affecte surtout les chats seniors, généralement entre 10 et 12 ans, et apparaît principalement sur la tête, notamment sur les oreilles, les paupières ou la truffe.

Le principal responsable de ce cancer ? Le soleil et ses rayons ultraviolets (UV). Les chats à poils blancs ou ayant des zones non pigmentées sur le pelage sont particulièrement vulnérables. Le pelage agit normalement comme une barrière protectrice contre les UV, mais dans les zones dépourvues de poils et de pigments, l’exposition prolongée aux UV peut endommager l’ADN des cellules, entraînant la formation de lésions précancéreuses qui, sans traitement, évoluent vers un carcinome invasif.

Symptômes et diagnostic du carcinome à cellules squameuses chez le chat

Un chat atteint d’un carcinome à cellules squameuses présente généralement des lésions sur la peau qui ne disparaissent pas. Ces lésions apparaissent principalement sur la tête, notamment les oreilles, la truffe et les paupières. Les signes incluent des ulcérations, des croûtes qui ne guérissent pas et une perte de poils autour des zones affectées. Le chat peut aussi présenter des rougeurs et un épaississement de la peau. Par conséquent, face à ces symptômes, même s’ils évoluent doucement, une visite rapide chez le vétérinaire reste le meilleur moyen d’empêcher le cancer de s’aggraver.

Face à une suspicion de carcinome, le vétérinaire réalise habituellement une biopsie pour confirmer le diagnostic. Cette méthode permet d’analyser un échantillon de tissu prélevé sur les lésions suspectes. La biopsie permet de confirmer la nature cancéreuse des lésions et aide à déterminer le stade de la maladie. D’autres techniques comme l’aspiration à l’aiguille fine peuvent être utilisées, mais elles sont souvent moins fiables pour ce type de cancer. Dans tous les cas, quelle que soit la méthode choisie, un diagnostic rapide et précis fait toute la différence : plus tôt la maladie est détectée, meilleures sont les chances de guérison.

Traitement et prévention du carcinome à cellules squameuses chez le chat

Face au carcinome à cellules squameuses, la première solution envisagée par les vétérinaires est généralement la chirurgie, à condition d’intervenir tôt. L’ablation complète des zones touchées, en retirant également une partie des tissus sains autour, offre les meilleures chances de stopper l’évolution du cancer. Quand les tumeurs touchent les oreilles, le vétérinaire peut être amené à retirer une partie de l’oreille affectée. La cryochirurgie est aussi une option pour certaines petites lésions. Dans les cas plus graves, notamment en présence de métastases, la chirurgie peut être suivie de chimiothérapie. Lorsque la chirurgie n’est pas envisageable, des traitements à base d’antibiotiques, d’antiseptiques et de corticoïdes peuvent être prescrits pour gérer les symptômes.

Limiter l’exposition au soleil est recommandé, en particulier pour les chats à pelage clair. Des filtres UV peuvent être installés sur les fenêtres et des crèmes solaires spécifiques pour animaux peuvent être appliquées sur les zones sensibles. Ces précautions permettent de diminuer les risques d’apparition de la maladie et d’éviter qu’elle ne revienne après traitement.

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