Angiostrongylose chez le chat

Les vétérinaires observent une recrudescence des cas d’angiostrongylose, une affection parasitaire aux conséquences potentiellement graves pour nos chats. Causée par un ver nématode, cette affection impacte principalement les poumons de nos félins. Bien que certains chats puissent rester asymptomatiques, d’autres développent des signes cliniques inquiétants comme la toux et des difficultés respiratoires.

La maladie se transmet souvent par l’ingestion de larves présentes dans des escargots ou des rongeurs. Face à ce risque, les propriétaires de chats doivent rester vigilants. Une bonne compréhension des mécanismes de cette maladie permet d’adopter les bonnes mesures préventives pour protéger nos compagnons félins : pensez à souscrire à Goodflair, qui vous protège extensivement, dès 11,90€ par mois !

L’angiostrongylose chez le chat : définition et mécanisme de développement

L’angiostrongylose chez le chat est une maladie causée par des parasites de la famille des nématodes, notamment Aelurostrongylus abstrusus, souvent appelé ver pulmonaire du chat. Cette affection parasitaire s’attaque aux poumons du chat. Les vers adultes s’installent dans les bronches et les alvéoles pulmonaires, ce qui provoque des inflammations. Les signes cliniques incluent toux et difficultés respiratoires. L’infestation reste souvent asymptomatique dans les cas légers, mais peut devenir grave.

La transmission de ce parasite suit un parcours bien particulier. Les chats s’infestent en ingérant des larves L3 présentes dans des hôtes intermédiaires comme les escargots, ou des hôtes paraténiques tels que des rongeurs ayant consommé ces mollusques. Une fois ingérées, les larves migrent vers les poumons pour mûrir en adultes. Les vers pondent des œufs qui se transforment en larves L1. Ces dernières sont ensuite évacuées dans les selles du chat, ce qui permet au cycle de continuer.

Reconnaître et diagnostiquer l’angiostrongylose chez le chat

L’angiostrongylose chez le chat peut se manifester par divers symptômes, bien que certains animaux restent asymptomatiques. Les signes cliniques incluent souvent une toux persistante, des éternuements, et une respiration sifflante. Les chats peuvent également présenter une dyspnée, une tachypnée ou une respiration abdominale bouche ouverte. Dans certains cas, on observe un écoulement nasal mucopurulent, de l’apathie, de la léthargie et une perte de poids. Les cas graves peuvent malheureusement être fatals, particulièrement chez les jeunes chats ou ceux dont les défenses immunitaires sont affaiblies.

Pour confirmer la présence de l’angiostrongylose, les vétérinaires privilégient l’analyse des selles grâce à la méthode Baermann, qui permet de détecter efficacement les larves du parasite. Cette technique doit être répétée plusieurs fois pour éviter les faux négatifs. Il existe aussi la méthode de flottation, plus rapide mais moins fiable, et d’autres examens comme le lavage broncho-alvéolaire. Ces derniers ne sont pas recommandés si le chat a déjà du mal à respirer.

Traitement et prévention de l’angiostrongylose féline

Pour traiter l’angiostrongylose, votre vétérinaire prescrira avant tout des médicaments antiparasitaires. Parmi les médicaments les plus efficaces, on trouve le fenbendazole et la combinaison imidaclopride/moxidectine en spot-on, qui sont souvent préférés en raison de leur efficacité et de leur sécurité.

En cas de difficultés respiratoires sévères, une oxygénothérapie peut être nécessaire. Votre vétérinaire pourra aussi prescrire des corticostéroïdes pour réduire l’inflammation et prévenir les réactions anaphylactiques lors de l’élimination des parasites. Un repos strict pendant toute la durée du traitement est recommandé pour aider le chat à récupérer.

Pour protéger votre chat contre l’angiostrongylose, limitez ses contacts avec les escargots et les rongeurs. L’utilisation régulière de traitements antiparasitaires préventifs, comme l’imidaclopride/moxidectine, est conseillée pour réduire le risque d’infection. Restez aussi vigilant sur les habitudes de chasse de votre chat et évitez les endroits où l’on trouve beaucoup d’escargots.

La prise en charge de l’angiostrongylose féline par Goodflair

Face à l’angiostrongylose chez le chat, Goodflair assure une couverture complète des frais vétérinaires. Les consultations vétérinaires sont prises en charge, que vous consultiez un généraliste ou un spécialiste. Pour le diagnostic, Goodflair est une mutuelle pour chat qui couvre les examens complémentaires comme l’analyse des selles et les tests de laboratoire. En cas de besoin, les examens d’imagerie médicale, notamment les radiographies et échographies, sont également inclus dans la garantie. Le traitement antiparasitaire et tous les médicaments prescrits sont couverts par l’assurance. Dans les cas plus sérieux nécessitant une hospitalisation, Goodflair prend également en charge les frais de séjour en clinique vétérinaire. Notre forfait Prévention couvre par ailleurs vos dépenses préventives de lutte contre les vers du chat.

Goodflair : l’assurance qui cultive l’approche humaine

Goodflair met un point d’honneur à préserver une approche humaine dans ses interactions, même à l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle. Pour cela, une équipe soudée composée d’experts du numérique et de spécialistes de la santé animale qui vous conseillent au quotidien est à votre service. Tous partagent le même engagement envers le bien-être animal et la satisfaction client. Ainsi, ils mettent tout en œuvre pour que chaque échange avec vous soit à l’image de ces valeurs qui font la force de Goodflair.

Basée en région nantaise, la plateforme d’assistance Goodflair garantit des échanges attentionnés avec ses conseillers. Les conseillers Goodflair sont à votre écoute, disponibles et transparents dans leurs réponses – avec toujours ce petit plus chaleureux qui fait la différence. Pour vos remboursements, comptez sur une équipe attentive qui étudie chaque dossier de façon personnalisée pour vous garantir un suivi sur-mesure et un traitement équitable.